Réuni dans le Palais des congrès, le 2e Forum de l'Association de la jeunesse s'est levé, comme un seul homme, en scandant "Araras Araras, Akhanouch ould annas", vantant ainsi les valeurs de rectitude et d'éducation du "fils de bonne famille".
Cette jeunesse a saisi l'occasion pour exprimer ses doléances, notamment en matière d'emploi, de santé et d'éducation.
Dans son allocution, Akhannouch s'est longuement arrêté sur la question de la langue amazighe, qualifiant de "moment historique" l'adoption de la loi sur l'officilisation de l'amazigh.
"A Ouarzazate, j'ai saisi un message que je connais bien car les piliers du RNI reposent sur la jeunesse qui peuvent changer la donne à l'avenir", a affirmé le chef du parti de la Colombe.
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Dans une allusion au Parti de la justice et du développement (PJD), Rachid Talbi Alami a pour sa part défendu les aides qu'apportent son département de la Jeunesse et sports aux ONG et associations de la région.
Le PJD avait critiqué ce dernier pour son manque d'équilibre envers d'autres tendances.
Pour sa part, Lamia Boutaleb, membre du bureau du RNI, a affirmé sans détour: "Nous voulons remporter ces élections en vous demandant de remporter les dix sièges de députés réservés à la région de Draa-Tafilat".
Quant à Moulay Hafid Elalamy, il a promis la réalisation à Ouarzazate d'un projet d'usine d'entretien et de démontage d'avions civils : c'est-à-dire, selon les observateurs, la construction d'un cimetière des avions du monde.
Pour sa part, Youssef Cheri, secrétaire général de l'Association de la jeunesse, a mis le doigt sur les maux de la région, sans complaisance, citant les problèmes de chômage, de santé, d'habitat et d'agriculture.
Ce 2e Forum de la jeunesse Rniste s'est tenu sous le thème de "La réconciliation linguistique et identitaire, une ouverture vers la justice sociale et culturelle".
