L'ouverture du congrès extraordinaire du PJD, qui se déroule au complexe social de Bouznika, a été présidée par Jamaâ Moâtassim. Les congressistes (300 militants) et les représentants des régions (80 bureaux) doivent opter pour l'un des deux choix suivants: organiser un congrès national dans un délai d'un an, ou tenir des assisses dans un délai de quatre ans. Ce dernier point a été suggéré par Abdelilah Benkirane, qui a conditionné sa candidature à la présidence du PJD à la tenue du prochain congrès ordinaire dans cinq ans.
Récemment, l’ancien chef du PJD a appelé, dans une vidéo, les militants à décider entre un congrès ordinaire à prévoir d'ici 4 ans (dans ce cas de figure, il posera sa candidature au poste de secrétaire général du parti) ou la tenue d'un congrès à court-terme, ce qu'il ne souhaite pas. «Si vous choisissez cette dernière option, ne comptez pas sur ma candidature ce samedi à Bouznika», avait notamment déclaré l'ancien chef de gouvernement à l'adresse des militants.
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Ce samedi, après l'ouverture, l'ancien secrétaire général du PJD et ex-chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a prononcé une allocution dans laquelle il a retracé les diverses actions menées à la tête du parti et du gouvernement. A cette occasion, les militants, parmi lesquels figurent les membres du secrétariat général démissionnaires ainsi que d’anciens ministres du parti, ont unanimement exprimé "leur forte déception suite à la cinglante défaite aux élections du 8 septembre", appelant à la "restructuration et à la dynamisation du parti".
Le vote de la résolution sur l’organisation, ou non, d’un congrès ordinaire dans moins d’un an, est attendu dans les prochaines heures, tout comme l'élection du prochain secrétaire général du parti.