Louise Arbour a entamé sa rencontre avec les représentants des médias en remerciant le royaume du Maroc pour «l’accueil généreux réservé à cet événement international». Outre les représentants de plus de 150 pays membres, pas moins de 400 partenaires de l’ONU (société civile, secteur privé, monde académique) prendront part à la Conférence de Marrakech, a-t-elle ajouté. Une large couverture médiatique sera assurée à cet événement. Le dernier chiffre communiqué par l’ONU fait état de 750 journalistes accrédités, sachant que ce nombre intègre les journalistes accompagnant les délégations des Etats membres.
Louise Arbour qui fait office de Secrétaire générale de la Conférence de Marrakech s’est longuement arrêtée sur l’attitude de certains pays qui émettent des réserves quant au contenu dudit pacte et dont certains ont décidé de se retirer du consensus international, préférant soumettre cette question à la délibération de leurs gouvernements, Arbour a minimisé leur effet «réductionniste», citant à ce titre le cas de la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie ou encore les Etats-Unis.
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La représentante spéciale de l'ONU pour les migrations a tenu à rappeler que le Pacte de Marrakech n’est pas contraignant d’un point de vue juridique et qu’aucune signature n’est requise pour son approbation. C’est un document qui, dit-elle, respecte la souveraineté des Etats, le droit international et les Droits de l’Homme. L’objectif est de réduire les facteurs à l’origine de la prolifération de l’immigration irrégulière.
«Les négociations ont pris six mois avant de déboucher sur un consensus. Le pacte a finalement été unanimement accepté. Il n’est pas question de rouvrir une quelconque négociation. Le document sera adopté demain à Marrakech», a conclu la représentante spéciale de l'ONU pour les migrations.