Dans une interview à le360, Samir Belfkih, membre du bureau politique du PAM, a estimé que Benchamas était dans son "plein droit de ramener l'ordre au sein du parti en appliquant le règlement".
Ce dirigeant a réduit à une poignée de main le nombre des détracteurs de Benchamas en minimisant ainsi la gravité de la crise. "Il n'y a pas de crise profonde, il y a seulement quelques militants qui désapprouvent la gestion de Hakim Benchamas et c'est leur droit. Mais aller jusqu'à violer les règles et la discipline, cela place leurs auteurs dans l'infraction", a-t-il estimé.
Pour cet ancien député, le PAM "reste et restera débout pour poursuivre sa mission pour laquelle il a été créé à savoir la promotion de la démocratie, des libertés et de la justice sociale".
A propos de l'éviction d'Ahmed Akhchichine du bureau politique, l'avocat de Benchamas a tenu à préciser que le président du conseil régional de Marrakech a été viré en raison, a-t-il dit, de plusieurs violations du règlement intérieur. Les mêmes accusations ont été lancées contre les 102 membres, dits "les jeunes démocrates" qui ont récemment pris le commandement de la Commission préparatoire du prochain congrès.
Cette crise interne a conduit 12 membres du bureau politique à se dissocier de Benchamas en empruntant la voie de ce qu'ils ont appelé "un nouveau PAM".