"Cette loi de finances ne répond pas aux attentes de la société et ce, dans plusieurs domaines liés à l'entreprise, à l'emploi, à la santé et la préservation du pouvoir d'achat. Le gouvernement a montré la limite de ses capacités en élaborant une loi de finances fragile", a affirmé Rahhal Mekkaoui, membre du Comité exécutif de l'Istiqlal, dans un entretien avec Le360.
"Nous allons introduire, a-t-il précisé, une série d'amendements en matière fiscale et montrer à l'Exécutif comment il peut récolter un budget additif de 30 milliards de dirhams à partir des dépenses fiscales, une rubrique qu'on appelle communément les niches fiscales".
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"Nous voulons aussi taxer les produits de luxe", a ajouté Rahhal Mekkaoui, qui préside aussi la Commission de l'économie et des finances à la Chambre des conseillers.
Cette commission va recevoir au cours de cette semaine les amendements des groupes parlementaires, avant de passer à "leur adoption ou leur rejet". Selon Rahhal Mekkaoui, le PLF 2021 sera adopté définitivement le 5 décembre, lors d'une séance plénière à la Chambre des conseillers.