Dans son ouvrage, comme dans son allocution, José Maria Lizundia, originaire de Bilbao et établi à Tenerife (îles Canaries), a rappelé que le mouvement des séparatistes a été le fruit de la Guerre froide où se disputaient d’un côté le bloc soviétique, conduit par l’ex-URSS et Cuba avec son leader Castro, et de l’autre, le bloc occidental mené par les Etats-Unis et autres.
«Durant cette époque, les Sahraouis étaient des citoyens apolitiques. Ils étaient des nomades et leur souci ne concernait que la vie quotidienne», a indiqué José Maria Lizundia, soulignant que le soutien des militaires algériens et espagnols avait commencé en 1973, soit deux ans avant la Marche verte qui a permis la libération des Provinces du Sud marocaines.
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José Maria Lizundia a également cité une série de témoignages émanant de chercheurs et d’historiens. L’auteur de l’ouvrage a appuyé ses réflexions en affirmant qu’il existe dans le monde «17 provinces non autonomes qui gardent leur statut avec leur pays d’origine», citant la Calédonie et Gibraltar.
De son côté, le Haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération, Mostafa El Ktiri, a abondé dans le même sens estimant que le livre est venu pour contredire toutes les thèses des séparatistes et de leurs mentors. «A travers ce livre nous voulons dire la vraie réalité des choses, le conflit du Sahara est une pure création du régime algérien».
Enfin l’ancien dirigeant du Polisario, Bachir Dkhil a estimé que la revendication des adversaires du Maroc est «impossible à réaliser car le Sahara a toujours été marocain». «La population sahraouie s’est exprimée massivement pour témoigner de son appartenance au Royaume via une forte participation aux élections» du 8 septembre 2021, a conclu Bachir Dkhil.
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Sous le parrainage du Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération et l’Institut des études sahariennes dirigé par Bachir Dkhil (un des fondateurs du Polisario), la version du livre a été traduite de l’espagnol à l’arabe par le professeur Abderrahman Laaouina.
L’ouvrage a été présenté à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc en présence d’ambassadeurs, d’académiciens, de chercheurs et d’acteurs de la société civiles.