Dans un long réquisitoire étayé par des preuves tangibles, le procureur Khalid Kerdoudi s'est interrogé sur les raisons du refus de Naâma Asfari de se soumettre à une expertise médicale neutre et scientifique.
«Le prévenu a exprimé clairement devant votre tribunal son refus d'être soumis à cette expertise», a-t-il affirmé. Plusieurs avocats, dont Me Abdelkébir Tabih de la partie civile, se sont posé la même question.
Le procureur a démonté également la position anti-marocaine de la Commission internationale des droits de l'Homme, reprochant à cette instance d'avoir pris position sur la base d'aucune preuve. «Cette commission n'a pas jugé utile et logique de soumettre l'auteur de ces allégations à une expertise médicale», a ajouté le procureur Kerdoudi.
Dans une déclaration à le360, Me Abdelkébir Tabih a expliqué en détails la stratégie qui a torpillé les imputations de l’accusé qui prenait ses ordres d'Alger et de Tindouf pour commettre son crime dans le camps de Gdeïm Izik.
Ce mardi, le procureur achèvera son réquisitoire par des recommandations relatives aux peines qu'encourent les 23 accusés.