Maîtres Abdellatif Ouahbi et Ibrahim Rachidi, avocats de la partie civile ainsi que Pierre Legros, avocat observateur du barreau de Bruxelles, ont exprimé leur grand étonnement concernant la "grève de la faim" orchestrée et ordonnée par le Polisario aux vingt-trois accusés impliqués dans la tuerie de Gdeïm Izik. Aucun signe de "grève de la faim" n'est apparu sur les visages des condamnés lors de leur comparution lundi devant le tribunal de Salé, relève l'un des avocats interrogés par le360. Il s'agit d'une tentative désespérée de la part du Polisario pour "mettre dans l'embarras les autorités marocaines" et détourner l'attention des observateurs internationaux, qui demandent aux détenus de coopérer avec la justice.
Plusieurs incidents ont émaillé, ce lundi 15 mai, la reprise du procès quand des témoins à charge ont confirmé devant la Cour avoir reconnu parmi les accusés les instigateurs de la tuerie de Gdeïm Izik où onze éléments des forces de l'ordre ont été sauvagement assassinés et mutilés, en novembre 2010, par des activistes à la solde du Polisario.