Vidéo. Procès Gdeim Izik: les familles des victimes scandalisées par l'attitude de certains avocats français

Le360

L'Association des amis et familles des victimes de Gdeim Izik a dénoncé jeudi 23 mars, l'attitude anti-marocaine d'une poignée d'avocats, dont trois Français, qui défendent la thèse algérienne au sujet de l'intégrité territoriale et profitent du procès pour véhiculer cette propagande.

Le 23/03/2017 à 16h41

Encore une fois, l'Association des amis et des familles des victimes de Gdeim Izik soulève la question de la diffusion de la propagande algérienne en relation avec l'intégrité territoriale du Maroc, durant le procès.

Me Brahim Rachidi, avocat de la partie civile a fait part de la souffrance et du grand regret des familles de voir certaines parties s'accrocher à la politisation du procès.

"Nous sommes devant une cour et nous refusons que les accusés et les adversaires de l'intégrité territoriale propagent leur thèse. Ici, ce n'est pas une tribune politique, c'est un procès basé sur le respect de la loi", lance Me Rachidi.

L'avocat représentant les victimes de Gdeïm Izik a également fustigé le silence des accusés. Il reste encore 6 à 7 accusés sur les 23 que le président du tribunal doit interroger.

Me Sophie Michel, avocate inscrite au barreau de Bruxelles et observatrice, estime pour sa part, que la cour donne "beaucoup la parole aux accusés qui ne disent rien, par contre elle ne la donne pas assez à la partie civile".

"C'est regrettable", a-t-elle ajouté, parce que dans la salle il y a des familles de victimes qui souffrent depuis des années et qui veulent savoir pourquoi leurs enfants et leurs proches ont été tués".

Par Chakir Alaoui et Saad Aouidy
Le 23/03/2017 à 16h41