L’occupation de la voie publique et l’entrave à la circulation, avec le beau temps qu’il fait cet hiver, semblent devenir un hobby pour certains.
Après les enseignants-stagiaires la semaine dernière, ce sont les diplômés au chômage qui reprennent le flambeau dans la capitale. La revendication est toujours la même depuis des années: se faire embaucher dans la Fonction publique et sans passer par quelque concours que ce soit.
Autrement dit, on manifeste pour revendiquer une discrimination au dam des centaines de milliers d’autres Marocains qui s’échinent à multiplier stages et formations pour s’intégrer dans l’économie d’un pays qui en a grandement besoin.
Mais là n’est pas le seul problème. Le 13 janvier à Rabat, des diplômés au chômage ont tenu à occuper la voie publique sur la principale artère de la capitale.
Pire. Face aux forces de l’ordre, ils scandent d’étranges slogans fustigeant une violence qui n’a pas lieu. Ils finissent par se jeter à terre alors qu’aucun élément des forces de l’ordre n’a bougé le petit doigt.
L’objectif et le message sont clairs: montrer à l’opinion publique internationale les «pratiques répressives» contre de pacifiques manifestants. Et éventuellement espérer figurer dans les prochains rapports de la Fondation Kennedy et Amnesty International. Triste cinéma avec de piètres acteurs!