"La première priorité du PJD actuellement est liée à la crise du Covid-19, aussi est-il prématuré de prévoir quoi que ce soit au sujet de ces élections qui auront lieu en principe dans un an", a affirmé, dans un entretien avec Le360, Slimane El Omrani, SG-adjoint du PJD, soit le numéro deux du parti après Saâd-Eddine El Othmani, chef du parti islamiste au pouvoir depuis 2011.
Le PJD était interrogé dans le cadre d'une série de prises de contact que mène Le360 avec les partis politiques au sujet des élections de 2021.
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Le parti de la Lampe s'est en outre déclaré prêt à toute éventualité, soulignant que son "épuisette" renferme les deux scénarios possibles, à savoir le maintien des élections à la date prévue initialement ou leur report. "Pour le moment, les élections sont maintenues, sauf accident de parcours", a poursuivi le dirigeant PJDiste.
Au sujet des dates précises des élections, Slimane El Omrani assure que ces dernières n'ont toujours pas été fixées, qualifiant 2021 d’"année d'élections par excellence".
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"Pour la première fois, a expliqué le numéro deux du PJD, les deux scrutins -municipal et législatif- devraient se tenir durant la même année (en 2021), les municipales en juin et les législatives en septembre, soit un mois avant la rentrée parlementaire". Autrefois, il existait un décalage d'un an entre les municipales et les législatives, a fait remarquer en conclusion Slimane El Omrani.