"Nous voulons savoir pourquoi la cohésion gouvernementale a été brisée autour de ce projet de loi sachant que des parties internes se sont déclarées en sa faveur quand d'autres se sont érigées en véritables partis d'opposition au sein de l’Exécutif", a déclaré, dans un entretien à Le360, Rachid Abdi, chef du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants.
"C'est une situation inédite pour un gouvernement avec, en son sein, des positions antagonistes", a-t-il affirmé en déplorant les fuites qui ont été imputées au ministre PJDiste des droits de l'Homme, Mostafa Ramid.
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L’USFP, à travers son ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, est l'auteur de ce texte qui sanctionne par la prison et de fortes amendes toute personne qui appellerait au boycott de produits nationaux.
Face au tollé qu'a suscité ce projet de loi sur les réseaux sociaux et au sein des partis politiques, le gouvernement a dû le mettre de côté, la priorité étant à la préparation de l’après-confinement.