"Ce sujet jouit d'une attention particulière de la part des députés", a déclaré l'USFPiste El Malki. "Ce dossier fait l'objet d'un dialogue démocratique ce qui illustre la maturité et le niveau de responsabilité dont font preuve les élus", a-t-il ajouté en appelant de ses vœux "un consensus" de tous les groupes parlementaires pour régler ce dossier.
Lors de la conférence qu'il a donnée auparavant, Habib El Malki a précisé "jouer le rôle d'arbitre dans ce dossier". "Ce n'est pas à moi de prendre une décision, ceci étant le rôle de l'institution", a-t-il affirmé. "Ce qui importe, a poursuivi Habib El Malki, c'est que les députés parviennent eux-mêmes à une solution consensuelle".
Au sujet du bilan législatif de 2018, jugé faible par les observateurs, le président a qualifié de "positif" ce dernier. Il a certes regretté que plusieurs projets de lois organiques (amazigh, droit de grève, décentralisation) n'aient pas été adoptés, mais il a tenu à mettre l'accent sur le volet qualitatif de la production législative. Pour lui, il faut veiller à la qualité des textes plutôt qu'au nombre.
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Concernant la gestion du budget de la Chambre des députés, Habib El Malki s'est voulu rassurant. "Aucun dirham n'est dépensé sans que le comité de comptabilité ne livre son accord", a-t-il déclaré. "Pour acheter de l'eau de javel, il nous faut désormais attendre l'accord ou le refus de ce comité".