Selon le politologue Mustapha Sehimi, le Conseil de sécurité a décidé de prolonger, à la demande des Etats-Unis et de la France, le mandat de la Minurso d’un an au lieu de six mois afin de permettre au futur nouvel envoyé, qu'Antonio Guterres n'a pas encore nommé, de préparer ses contacts et la future table ronde qui réunira selon le même format des tables-rondes de Genève, les quatre parties concernées par le conflit: le Maroc, l'Algérie, les séparatistes du Polisario et la Mauritanie.
Pour Mustapha Sehimi, la Résolution 2494 juge le plan d'autonomie comme étant une proposition sérieuse et crédible qui vise une solution basée sur "le compromis et le pragmatisme".
Le Conseil de sécurité a appelé une nouvelle fois le régime algérien à s'impliquer davantage dans le règlement de cette question, en autorisant notamment le recensement de la population de Tindouf. La Résolution 2494 salue enfin le rôle que joue le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) dans la promotion des droits humains dans les provinces sahariennes du Maroc.