"Ils ont perdu sur les fronts du Chili, du Salvador, de l'Equateur, des Caraïbes, c'est à dire dans des fiefs importants, et ils viennent de subir une débandade aux niveaux de la Norvège, de l'Islande et de l'Irlande", estime le politologue Mustapha Sehimi en commentant les résultats positifs de la tournée en Amérique Latine du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de celle de la délégation des élus sahraouis dans le nord de l'Europe.
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"Les deux victoires sont importantes pour le Maroc", indique-t-il en outre, en proposant à la diplomatie, notamment parallèle, de garder la même présence dans les prochaines semaines. Selon lui, la délégation des élus sahraouis a montré aux Norvégiens, aux Islandais et aux Irlandais, que la thèse selon laquelle les séparatistes sont les uniques représentants des populations sahraouies ne tient plus la route.
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Le politologue indique par ailleurs que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est "toujours à la recherche d'un nouvel envoyé personnel pour le Sahara". "Le futur émissaire devrait être un Européen, du fait que l'Allemand Horst Köhler, qui vient de démissionner de ce poste, n'a pas terminé sa mission", analyse Mustapha Sehimi.