Vidéo. Sahara marocain: l'Inde soutient une solution politique pour le règlement du conflit

Le360

Le 06/09/2019 à 14h47

VidéoA Rabat, le nouvel ambassadeur nommé de l'Inde, Shambhu Santha Kumaran, rappelle la position de son pays au sujet du Sahara marocain. Pour le diplomate, le règlement de cette question passe impérativement par une solution pacifique et politique entre les parties.

Alors que l'Assemblée générale de l'ONU se réunit à partir du 23 septembre à New York, le diplomate indien, désormais installé à Rabat, qui a remis les copies figurées de ses lettres de créance à Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, en juillet dernier, a décidé d’accorder sa première interview à un média électronique du Maroc, et a choisi, pour ce faire, Le360.

Le nouvel ambassadeur nommé par la République de l'Inde souligne que la position de son pays au sujet du Sahara "n'a pas changé".

"Elle est constante", a-t-il affirmé.

Répondant par ailleurs à une autre question relative à l'affaire du Cachemire, le diplomate indien a estimé qu'il n'y avait pas de "crise du Cachemire" mais un "problème de lutte contre le terrorisme" qu'il faut résoudre par "le dialogue".

Le nouvel ambassadeur nommé de l'Inde s'est en outre longuement arrêté sur la coopération bilatérale qu'il veut consolider dans les domaines politique, économique et sécuritaire.

"Je veux, a-t-il souligné, contribuer à dynamiser les relations économiques en développant les investissements bilatéraux dans des secteurs industriels variés et denses comme l'automobile, l'informatique, l'administration électronique, agro-alimentaire et autres".

Le diplomate rappelle d'autre part que son pays a récemment été chargé par le gouvernement marocain de mettre en place une plate-forme électronique dédiée au ciblage des catégories sociales défavorisées qui doivent bénéficier d'un soutien social.

Pour Shambhu Santha Kumaran, les patronats des deux pays sont appelés à renforcer leur coopération, indiquant en outre que les deux parties préparent actuellement une rencontre bilatérale pour consolider leur réseau d'affaires.

Les détails, dans cet entretien.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 06/09/2019 à 14h47