"L'échec a causé une amère désillusion chez les deux ennemis de l'intégrité territoriale (du Maroc, Ndlr) qui espéraient, en vain, que le Conseil de sécurité de l'ONU aille à contre-courant de la vérité, du bon sens et des intérêts du Royaume", a affirmé le politologue Mohamed Tajeddine El Husseini, dans un entretien avec Le360.
Selon le chercheur, l'Algérie et ses marionnettes du Polisario ont souhaité que le Conseil de sécurité soutienne leur position dans l'affaire d'El Guergarate -seul point de passage terrestre entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne nettoyé par l'armée marocaine- et de l'ouverture des 23 consulats étrangers à Laâyoune et à Dakhla.
"Les adversaires du Maroc sont amers car ils n'ont rien obtenu. Au contraire, selon le politologue, le Conseil de sécurité de l'ONU a dénoncé les violations du cessez-le-feu par les séparatistes et les entraves posées à la mission de la Minurso".
Mohamed Tajeddine El Husseini a en outre mis en exergue la position "constructive" de la Chine et de l'Inde, deux pays qui s'ouvrent économiquement et politiquement sur le Maroc.
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Le chercheur a par ailleurs fait endosser à l'Algérie et à ses acolytes la responsabilité du blocage lié à la nomination d'un nouvel envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain, citant les deux dernières candidatures rejetées par le régime militaire d'Alger: l'ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, et l’ex-ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado. "Qui torpille alors ce processus? C'est l'Algérie", a martelé le politologue.
Il s'est également interrogé sur le fait que le régime algérien s'obstine toujours à faire du Sahara sa première préoccupation. "Au lieu de régler les graves problèmes du peuple algérien qui manifeste chaque semaine, le régime militaire n'a comme seule priorité que le Maroc", selon le chercheur qui conclut par cette phrase: "le peuple algérien sort chaque semaine dans les rues pour demander, sur des banderoles, son autodétermination".