"Le président Abdelmajid Tebboune, aux ordres des généraux, a multiplié les attaques contre le Maroc notamment après sa récente déconvenue lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU a ignoré ses gesticulations suite à l'ouverture de plusieurs consulats étrangers dans les provinces sahariennes marocaines, en la qualifiant d'acte souverain", a affirmé le politologue Moussaoui Ajlaoui dans un entretien avec Le360.
Les gesticulations de ce président désigné, et non élu légitimement, ne se sont pas arrêtées à ce stade. Il vient d'être rappelé à l'ordre par le Maroc quand il a prétendu que le Sahara marocain figurait toujours parmi zones connaissant "des hostilités".
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Le régime militaire algérien, contesté par son peuple, selon le politologue, "est angoissé et le pic de son désarroi vient de s'illustrer par les exercices militaires à munitions réelles qu'il a effectués dans la région sud, limitrophe du mur de défense marocain".
Le régime vert-kaki, a ajouté le chercheur, multiplie ainsi les déboires et ne trouve aucune autre solution que de "s'en prendre au Maroc" dans une vaine tentative d’obtenir le soutien du peuple.
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Moussaoui Ajlaoui estime en outre que le régime algérien alimente le séparatisme, mais il ignore sciemment que les populations sahraouies à Tindouf ne peuvent plus vivre dans un mouroir depuis près d’un demi-siècle. "Il faut qu'Alger prenne conscience que les fortes contestations qui se multiplient dans les camps de Lahmada témoignent de la naissance d'un mouvement anti-Polisario qui réclame haut et fort une solution politique au conflit", créé artificiellement par l'Algérie en 1975 pour déstabiliser le Maroc.