Selon le politologue Mustapha Sehimi, Antonio Guterres est "en contact permanent avec les membres du Conseil de sécurité" mais depuis le départ de Köhler, "la situation est au niveau d'un statu quo".
"Si une relance du processus devrait avoir lieu vers le mois d'octobre, le nouvel émissaire personnel serait appelé à organiser une troisième table ronde des pourparlers, sans partir de zéro", a expliqué le politologue, ajoutant que les précédentes résolutions du Conseil de sécurité sont assez suffisantes pour constituer une feuille de route pour faire progresser le processus onusien.
Il faut rappeler que le Maroc rappelle fréquemment qu'il est déterminé à collaborer avec l'ONU pour trouver une solution au conflit artificiellement créé par l'Algérie. Le Maroc insiste aussi sur le fait que "la proposition de large autonomie, bénéficie d’un large soutien de la part de la communauté internationale qui y voit la seule solution à même de réunir le Maghreb autour d’un projet viable d’intégration économique et politique".
C’est aussi la seule solution qui répond aux critères onusiens "de pragmatisme, de réalisme, de durabilité et de compromis".