En entrant dans la salle des conférences, le souverain a été salué par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et par le président de l'UA, Alpha Condé, président de la Guinée.
C'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui a ouvert ce sommet, qui se tient sous le thème: "Investir dans la jeunesse pour un développement durable".
"Il faut prendre des engagements forts pour trouver des solutions à trois défis, notamment celui de la jeunesse et de l'éducation", a déclaré le président ivoirien dans son discours d'ouverture. "60% de la population africaine sont âgés de moins de 25 ans", a-t-il affirmé, ajoutant qu'il s'agit à la fois d'une opportunité et d'un risque si on n'offre pas d'emplois à cette jeunesse. "Seul un jeune sur deux accède au collège et un sur quatre seulement est admis au lycée", a-t-il précisé.
Le président ivoirien a, par ailleurs, mis le doigt sur la scandaleuse affaire d'esclavage en Libye. "C'est totalement ignoble et inacceptable. J'en appelle au sens de la responsabilité collective", a martelé Alassane Ouattara. Le président de l'Union africaine, Alpha Condé, a lui aussi pris la parole. "L'Afrique connaît une bonne dynamique. Après le retour du Maroc et la présence de Sa Majesté le roi Mohammed VI, l'Afrique a trouvé son unité", a affirmé Condé.
La migration et la mobilité constituent l'un des principaux points à l'ordre du jour. Le roi Mohammed VI, auquel l'organisation panafricaine a confié un mandat sur ce sujet, doit prononcer un important discours sur le thème.
