La déclaration du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, hier vendredi 20 octobre à Alger, devant les chefs d'entreprises algériens, au sujet de la politique africaine du Maroc, a secoué les chancelleries de par les accusations infondées et inexcusables portées à l'encontre du Maroc, le ton d'une violence hors de mesure, et contraire à tous les us présidant au travail de tout diplomate qui se respecte, à plus forte raison un ministre des Affaires étrangères. Abdelkader Messahel, puisqu'il faut le nommer, a raté une belle occasion de se taire quand il a été interpellé, hier vendredi à Alger, par l'un des membres du Forum algérien des chefs d'entreprises (FCE), sur l'inexistence de banques algériennes en Afrique pour accompagner, à l'instar des banques marocaines, les investisseurs de son pays dans le continent.
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Le poseur de question ne croyait peut-être pas avoir gratté là où ça fait mal au "sieur" Messahel qui, comme l'a si bien affirmé à le360 un vieux routier de la diplomatie, a commis une catastrophique "sortie de piste"! "Le Maroc n'est pas un modèle pour l'Algérie", s'est déchaîné le MAE algérien, sous le regard stupéfait et médusé du (pauvre) chef d'entreprise algérien. Le modèle pour l'Algérie est en effet la Corée du Nord, ou encore le Venezuela, derniers vestiges d'un "socialisme" fossilisé et délaissé même par les pays d'Europe de l'Est qui ne juraient pourtant que par le modèle de la défunte époque stalo-léninienne de la non moins défunte Union soviétique!
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Mais passons, car là n'est pas la question. Hors de lui, le MAE algérien, au lieu de l'auto remise en question nécessaire à son pays pour éviter une faillite systématique, se répand plutôt en imprécations contre le Maroc, accusé sans autre forme de procès de "blanchir du hachich via ses banques dans le continent"! Il s'est enfoncé davantage en ciblant, après les banques marocaines, une autre success story africaine du royaume du Maroc, en l'occurence la Royal air Maroc, distinguée "Meilleure compagnie aérienne africaine pour l'année 2017" par Skytrax, organisme réputé mondialement pour ses enquêtes sérieuses, scientifiques et objectives. "La compagnie aérienne marocaine opérant vers les pays africains ne transporte pas uniquement des voyageurs"!, s'est hasardé à dire le MAE algérien, visiblement sous l'effet des psychotropes dont son pays inonde nos frontières et celles de tous les pays du voisinage algérien.
Les cinq bonnes raisons de la sortie enragée du MAE algérien
La déclaration forcenée du MAE algérien dénote la gêne extrême, voire la rage, de tout le régime algérien face au succès de la soft power marocaine à travers le continent africain. A défaut d'une vision pour l'Afrique, où il est économiquement inexistant, le voisin de l'est, à l'instar de la vache qui regarde le train passer, se dépense en attaques phonétiques contre un pays dont le "délit", semble-t-il, est d'avoir fait le choix de l'effort et de l'imagination pour investir dans cet immense chantier qu'est l'Afrique, avenir de la croissance mondiale.
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Schématisons: cinq bonne raisons expliquent en effet la sortie forcenée du MAE algérien, qui n'est que le porte-voix de son maître malade depuis 2013 en raison d'un AVC qui lui a fait perdre toute motricité mais resté cramponné à son fauteuil présidentiel et roulant, ainsi que ses maîtres galonnés dormant sur leurs comptes bancaires remplis à coups de pétrodollars au détriment du peuple algérien frère.
Un diplomate contacté samedi par le360 attribue cette rage au "dynamisme diplomatique et économique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, couronné par le retour en force du Maroc au sein de l'Union africaine", le 1er janvier 2017, lors du mémorable Sommet d'Addis-Abeba, en Ethiopie. "L'Algérie est gênée aussi par le dynamisme du secteur privé marocain qui a marqué des points particulièrement au niveau de la finance", explique ensuite notre interlocuteur, à juste titre d'ailleurs. "Les banques marocaines comptent une cinquantaine de filiales en Afrique qui gèrent un réseau de plus de 1.350 agences", selon la Banque centrale du Maroc. Ces banques couvrent en majorité les investissements de groupes industriels, des services et du BTP marocains, implantés en Afrique, notamment en Côte-d’ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso.Et ce n'est pas tout! Au-delà du leadership africain des banques marocaines, notamment Attijariwafa Bank, la Banque Populaire et BMCE Bank, combiné à celui de Royal Air Maroc (RAM), dont les destinations africaines sont passées de 7 en 2004 à 33 aujourd'hui, principalement en Afrique de l'Ouest, il y a ce prestige religieux remarqué et remarquable du royaume sur le continent berceau de l'Humanité, relève notre diplomate. "Le prestige exercé par le Roi Mohammed VI sur l'Afrique, en tant que Commandeur des croyants, n'est pas à démontrer", certifie notre interlocuteur. La dimension religieuse est d'ailleurs manifeste à travers les tournées du souverain dans les pays africains, où le Maroc construit des mosquées, pour ne pas parler des hôpitaux et autres chantiers à vocation sociale, et compte plusieurs milliers de fidèles.
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Et ce n'est pas fini! "Il y a aussi la position stratégique du Maroc en tant que terre d'union entre l'Afrique et l'Europe, voire l'Asie et outre-Atlantique", soutien le diplomate. Last not least, "la présence d'une forte commnauté marocaine dynamique en Afrique, notamment au Gabon, en Côte-d'Ivoire et au Sénégal".
Ce dynamisme ne s'improvise pas, et "l’engagement pour l’Afrique ne peut être réduit à une question de ressources financières, sinon l’Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir", a souligné en effet le MAECI, dans un communiqué diffusé hier vendredi 20 octobre, en réaction à la sortie farfelue du MAE algérien. "Il s’agit plutôt d’une vision claire, volontariste et agissante, ayant foi dans les pays et peuples frères de l’Afrique et investissant en un avenir commun à leur côté", a ajouté le MAECI. Une vision portée et mise en oeuvre par la plus haute autorité du royaume, le roi Mohammed VI, elle participe d'une conception novatrice de la coopération SUD-SUD basée sur le principe solidaire et agissant: gagnant-gagnant.
Voilà ce qui fait pâlir de jalousie un régime algérien devenu incroyablement malade du Maroc.