L’éditorialiste Abu Wael Al Rifi, réputé être très bien informé et avoir accès à des sources primaires dans les institutions de l’Etat, vient de rendre un vibrant hommage à Yassine Mansouri, patron de la DGED. Dans un article, publié le 20 septembre dans le média Chouf TV, l’éditorialiste salue la discrétion efficace de Yassine Mansouri, et sa présence «dans les coulisses de tous les dossiers stratégiques du Royaume». Le dialogue inter-libyen, organisé à Bouznika, du 6 au 10 septembre, n’aurait pu avoir lieu sans «l’architecte de cette rencontre»: le directeur de la DGED.
Pour rappel, les pourparlers de Bouznika, qui ont réuni les délégations du Haut conseil d’Etat (qui incarne le gouvernement d’union nationale, le GNA, reconnu par les Nations Unies) et le parlement de Tobrouk (dont le pouvoir est incarné par le maréchal Khalifa Haftar), ont abouti à un accord préliminaire sur la question décisive des nominations à des postes-clés dans les institutions libyennes.
L’éditorialiste nous apprend également que le patron de la DGED a été très actif sur le terrain malien. «C’est un acteur principal dans l’apaisement de la situation après le putsch de Bamako», écrit-il.
Sur un autre registre, Abu Wael Al Rifi nous révèle qui sont ces 600 volontaires marocains au vaccin contre le Sars-CoV-2.
Le vendredi 18 septembre dernier, le ministère de la Santé avait annoncé la signature d’un mémorandum d’entente avec la Chine en vue de l’achat du vaccin anti-Covid-19. Cette avancée stratégique du Maroc dans sa sécurité sanitaire n’aurait pu avoir lieu, précise l’éditorialiste, sans l’implication personnelle du roi Mohammed VI qui a eu, à ce sujet, un échange téléphonique avec le président chinois Xi Jinping.
Nombreux sont les journaux qui ont titré sur les 600 Marocains qui se sont portés volontaires dans les phases de test préliminaires de ce vaccin chinois, dont le Maroc serait l’un des premiers bénéficiaires. Mais personne ne s’est hasardé à révéler qui sont ces 600 volontaires, ni de quelle corporation, ou de quel corps constitué ont-ils pu être recrutés.
Mais Abu Wael Al Rifi tient une réponse, et nous apprend que la totalité du contingent de ces 600 volontaires, qu’il a appelés «les défenseurs du mur», en hommage à ces soldats affectés au Sahara, amenés à monter la garde sur le mur de Défense, dans des conditions climatiques parfois extrêmes, empêchant ainsi toute possibilité d'intrusion d’ennemis venus de l’Est.
C’est en effet parmi les Forces Armées Royales, la Gendarmerie royale, la DGSN, les Forces auxiliaires, la DGST et la DGED que se comptent exclusivement les personnes sur lesquelles sera testé le vaccin chinois au Maroc. L’éditorialiste nous apprend que ceux qui ont répondu à cet appel à se porter volontaires étaient six fois plus nombreux que le quota requis. Et de s’étonner du très peu de cas que cet appel a inspiré de la part de certaines fines bouches et d'Ayatollahs du droit-de-lhommisme, toujours prompts à ergoter quand un train n’arrive pas à l’heure, mais qui observent bizarrement un silence gêné quand des Marocains se bousculent pour être des «cobayes», dans le but de sauver des vies, au risque de la leur.
Yassine Mansouri et ces 600 courageux volontaires de ces phases de tests préliminaires mènent un même combat: celui d’un Maroc proactif, aux antipodes de l’attentisme, qui sait anticiper les mauvais coups, et sait bien, déjà, que la paix se cherche loin.