Selon le site électronique elpueblodeceuta, la ville occupée de Sebta accueille chaque jour près de 25.000 ressortissants marocains, indique le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son numéro de ce mercredi 11 janvier.
Le quotidien fait remarquer que la grande majorité de ces journaliers provient des deux grandes villes du nord du royaume, à savoir Tanger et Tétouan.
Les hommes travaillent pour la plupart dans le bâtiment ou l'hôtellerie, alors que les femmes sont dans leur grande majorité des "mules", transportant des marchandises sur le dos pour les revendre au Maroc. Les autres femmes sont employées en tant que domestiques dans les foyers.
Le rapport dont les grands axes ont été déclinés par le journal, explique que les employeurs du préside occupé profitent d'une main-d'œuvre marocaine moins chère mais qui rencontre de plus en plus de risques pour accéder quotidiennement à Sebta, afin d'améliorer ses conditions de vie.
Selon la source du journal, plus de 95 % des travailleuses domestiques dans les foyers de Sebta proviennent de l'extérieur de la ville, alors que 98 % d'entre elles sont des Marocaines, travaillant tout au long de la journée, pendant six jours, au profit d'une seule ou plusieurs employées, pour une rémunération allant de 20 à 25 euros par jour (220 à 270 DH par jour environ).
Pour ce qui est des "femmes mules", leur travail dépend des heures d'ouverture et de clôture des frontières, alors que leur rémunération est tributaire du poids de la charge portée, ainsi que sa valeur sur le marché, ce qui en fait un revenu allant de 8 à 25 euros (88 à 270 DH environ), conclut Akhbar Al Yaoum.