Gâtées par des températures clémentes, les villes côtières du Maroc sont également choyées par les plages qui s’y étendent et qui permettent un rafraîchissement accessible au plus grand nombre. Ce n’est pas le cas des villes intérieures comme Fès ou Oujda où les caméras du Le360 se sont rendues. Dans la capitale culturelle du Royaume comme dans le chef-lieu de l’Oriental, l’unique recours, ce sont les piscines, bien qu’en nombre insuffisant.
«Fès est connue pour son climat continental. Il y fait très froid l’hiver et très chaud l’été. Avec l’actuelle canicule, on est servis côté chaleur et notre établissement fait office non seulement de lieu de distraction, mais de refuge où les clients peuvent passer un bon moment tout en se rafraîchissant. Nous regrettons d’ailleurs qu’il n’y en ait pas d’autres en grand nombre alors que la ville ne cesse de s’agrandir. Non seulement il y a un intérêt à en disposer, mais de tels lieux de divertissement peuvent créer de la richesse et des emplois et les autorités gagneraient à promouvoir les investissements dans ce secteur», explique Hakim Ibn Salam, gérant d’une piscine privée dans la ville.
Il y va également de la sécurité de bien des jeunes. «Ce genre de piscine manque cruellement. Au point que nous sommes obligés de nous déplacer très loin de notre lieu d’habitation. Certains jeunes, et même des enfants, se tournent vers les barrages ou les oueds, ce qui représente un véritable danger. Certains y laissent la vie», déplore ce jeune estivant.
Même ambiance à Oujda où les piscines ont la côte et sont devenues un investissement des plus rentables. «Des tarifs étudiés, de l’animation, la possibilité de se restaurer sur place et, surtout, la sécurité. Pour moi, cette piscine offre un bon compris et nous permet, mes fils et moi, de passer du temps ensemble dans une atmosphère bon enfant», résume cet Oujdi.
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Les prix d’accès vont de 50 dirhams pour les enfants à 70 dirhams pour les adultes. «La propreté est également un élément important qui est pris en compte ici, pour notre grande satisfaction», ajoute un autre estivant.
«Notre rôle est de veiller à la sécurité des estivants et, grâce à Dieu, nous n’avons déploré aucune noyade et aucun incident depuis l’ouverture de cet établissement il y a de cela deux ans. Cela explique en grande partie le succès que vous constatez», explique ce maître-nageur.
Pour d’autres, il y a les plages de côte méditerranéenne orientale, qui compte parmi les plus belles du Royaume. Comptez Nador, Driouch, Ras El Ma ou encore Saïdia. Les choix ne manquent pas et le seul frein, c’est le moyen de s’y rendre.