Bien des choses ont changé dans la vie de tous les jours avec la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Durant ces deux dernières années, le contexte particulier a poussé les Marocains, mais aussi les citoyens du monde entier, à revoir plusieurs de leurs habitudes. Mais pas la célébration de l’amour, à ce qu’il paraît. Ce lundi 14 février, la Saint-valentin sera fêtée partout, y compris au Maroc où elle semble devenir sacrée d'année en année.
Dans son édition du jour, Assabah nous plonge dans l’univers de la St Valentin, expliquant avec assurance que, malgré les répercussions de la pandémie, celle-ci sera de nouveau célébrée par les Marocains. Certes, l’amour, quand il est vrai et sincère, doit être célébré chaque jour. Mais, d’après les témoignages recueillis par la publication, la Saint-Valentin est une occasion à ne pas rater, car elle permet de dépasser les préoccupations du quotidien qui peuvent, parfois, faire oublier aux amoureux de témoigner leurs sentiments. C’est pourquoi, écrit le journal, les Marocains seront encore nombreux, cette année, à célébrer cette fête de l’amour, faisant de ce 14 février une sorte de rattrapage des autres jours de l’année où d’autres priorités prennent le devant.
Cette célébration diffère toutefois d’un individu à l’autre. Pour certains, rapporte le quotidien, elle se limite à un échange de messages, de lettres ou de belles paroles. Pour d’autres, en revanche, le rendez-vous amoureux et les cadeaux seront privilégiés. Et, bien évidemment, cela transforme cette journée spéciale, pour certains, en véritable aubaine commerciale.
Comme chaque année, en effet, les commerces seront nombreux à surfer sur la vague de la Saint-valentin, une énième occasion d'oublier les conséquences de la crise et de tenter de booster leur chiffre d’affaires. C’est pourquoi, dans la plupart des grandes villes, constate Assabah, des offres spéciales pour la Saint-Valentin sont affichées partout depuis quelques jours. Les plus en vue restent sans doute celles proposées par les hôtels et restaurants, dont plusieurs affichent des offres promotionnelles pour l’occasion. Et si, par le passé, rares étaient ceux qui offraient réellement des tarifs en baisse, il semble, cette année, que la tendance se soit inversée. Que ce soit pour déguster un plat spécial à la lumière des chandelles ou passer une nuit idyllique dans un hôtel, les offres proposées cette année viennent surtout combler le marasme vécu durant plusieurs mois dans le secteur, à cause des restrictions sanitaires.
Néanmoins, Assabah rapporte que l’optimisme n’est pas forcément le même chez tout le monde car il demeure des secteurs, pourtant très prisés par le passé pour ce type d’événements, qui ne s’attendent pas à un impact réel de la Saint-Valentin sur leur activité. C’est le cas par exemple des fleuristes qui estiment, d’après un sondage de la publication, que cette fête de l’amour ne devrait pas changer grand-chose à leur quotidien, bien pénible depuis maintenant deux ans. En effet, pour beaucoup d’entre eux, les priorités des «amoureux» ont changé depuis la pandémie, et la très prisée rose rouge, symbole de l’amour, ne semble plus avoir la vedette. Au lieu d’une fleur qui se fane après quelques jours, beaucoup préfèrent des présents qui durent plus longtemps, notamment dans le contexte actuel où, forcément, un regard particulier est porté sur les budgets qu’il faut optimiser.