Ce salon, qui est d’ailleurs le premier du genre dans la région, s’inscrit dans le cadre du programme «hta ana kayna» lancé le 8 mars dernier à l’occasion de la Journée internationale de la femme, par la Direction régionale de la Jeunesse de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Marqué par une grande présence de femmes et d’acteurs associatifs de Tanger, ce salon féminin a réuni plusieurs femmes issues des zones périphériques de la ville, lesquelles ont présenté divers plats de leurs différents villages d’origine comme «la bissara» (plat à base de fèves ou de pois secs) et la «bakula» (salade d’épinards à la marocaine), ainsi que certaines techniques traditionnelles d’extraction du beurre, et de préparation de couscous.
Interrogé par Le360, Azibou Mokrai Abdelouahed, directeur régional du ministère de la Jeunesse, a ainsi expliqué que «ce salon vise à mettre la lumière sur les différentes composantes du patrimoine immatériel de la région du nord».
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Mais ce n’est pas tout. Ce salon féminin contribue également à renforcer l’autonomisation économique des femmes, et à promouvoir leur intégration dans leur environnement socio-économique. «A travers cette exposition, notre objectif est de préserver le patrimoine immatériel montagnard, surtout quant il s’agit de l’art culinaire et de l’artisanat, et de promouvoir les droits des femmes à l’insertion socio-économique et professionnelle», a-t-il ajouté.
Il est également utile de rappeler que le programme de compétitions féminine «hta ana kayna» est un évènement qui se poursuivra jusqu’au mois de juillet 2020. Il vise à renforcer l’institutionnalisation d’une approche intégrée en vue d’atteindre les objectifs d’équité économique pour les femmes.