Nouvelle consécration pour le Lycée Mohammed VI d’excellence de Benguerir. Cette année, 20 de ses lauréats sont admis à l’Ecole polytechnique de Paris.
Sur les 60 places dédiées aux étrangers dans la plus prestigieuse école d’ingénieurs française, 41 ont été raflées par des Marocains, dont 20 étudiants du Lycée Mohammed VI d’excellence. Ces derniers ont étudié durant deux ans au sein de cette institution créée en 2015 avec l’objectif premier de préparer les ingénieurs de demain à accéder aux grandes écoles supérieures.
«Le Lycée Mohammed VI d’excellence leur offre une bourse: ils sont logés, nourris à l’internat du lycée. Ils sont entièrement pris en charge après avoir été sélectionnés entre les 25.000 candidats qui postulent à l’entrée au Lycée via la plateforme du ministère de l’Education nationale», a souligné Ahmed Benzy, directeur général du Lycée Mohammed VI d’excellence, dans une déclaration pour Le360, hier vendredi 4 août, en marge d’une conférence de presse qui a vu la présence de trois lauréats de l’établissement.
Pour entrer au Lycée Mohammed VI d’excellence, deux voies sont proposées, mais la seconde est la marque de fabrique de l’établissement, précise Ahmed Benzy: «C’est une bourse dédiée aux étudiants issus de plusieurs régions du Maroc et la majorité sont issus de milieux modestes. Beaucoup ne peuvent même pas accéder à un lycée public de leur localité.»
Lire aussi : 24 admissibles à X! Depuis Ben Guérir, le Lydex brille une fois encore aux concours des grandes écoles françaises
La majorité des étudiants inscrits en classe préparatoire au Lycée Mohammed VI d’excellence ambitionnent d’accéder à de prestigieuses écoles à l’étranger. La France, et plus précisément Polytechnique, arrive en pole position puisqu’elle dédie un grand quota de son effectif aux étudiants étrangers.
«Il y a deux semaines à peine, les résultats sont tombés et lorsqu’on m’a annoncé la nouvelle, vous ne pouvez même pas imaginer mon bonheur. A l’heure où je vous parle, je n’arrive même pas à y croire», nous a confié Adam Chakour, originaire de Marrakech, poussant un ouf de soulagement après deux années de travail acharné. Et d’ajouter qu’«il faut être suffisamment armé d’endurance, de persévérance et d’assiduité».
Même son de cloche du côté de Khalid El Asri, de Casablanca, qui a précisé que «le concours d’accès à Polytechnique était très exigeant, mais nous avons été suffisamment préparés» avec, cette année, une nouveauté à la clé. D’anciens réviseurs de Polytechnique ont assisté à la simulation des concours oraux qui s’est étalée sur une semaine au Lycée Mohammed VI d’excellence.