L’accident de la route dramatique survenu, jeudi à Settat, suscite de vives condamnations sur les colonnes de la presse datée de ce vendredi 29 août. Huit personnes ont perdu la vie suite à la collision, tôt le matin, entre un grand taxi et un camion frigorifique sur la route nationale reliant Settat à Marrakech. Al Massae fait état de la forte mobilisation des autorités locales et des services de sécurité. Le wali de la région Chaouia-Ouardigha s’est rendu sur les lieux du drame pour superviser de près l'ensemble des opérations, poursuit le journal. Autre son de cloche sur les colonnes d’Assabah. A en croire les sources du quotidien, les services d’urgence n’ont pas été à la hauteur dans la mesure où deux ambulances équipées n’ont pas été utilisées pour des raisons inconnues.
L’Economiste consacre son éditorial à cet accident mortel qui a secoué la ville de Settat. L'éditorialiste ne mâche pas ses mots : "L’Etat veut imposer les ceintures de sécurité comme aux autres véhicules. Quelques syndicats tempêtent et font menace et simagrées. Pourtant L’Etat bat en retraite. Il invente une exception à sa propre légalité et autorise les taxis à rester ce qu’ils sont, des cercueils ambulants". Aujourd’hui Le Maroc relève de son côté que les professionnels de la route sont impliqués dans la majorité des accidents mortels. D’où la nécessité de les sensibiliser davantage aux dangers de la route. Dans son éditorial, le quotidien tire la sonnette d’alarme sur l’état mécanique des véhicules, surtout qu’une grande partie des camions et autocars se fait réparer dans des garages non homologués. Qu'attend le gouvernement pour mettre de l'ordre dans le transport public particulièrement dans le segment des grands taxis ?
