Un ministre PJD du gouvernement de Sâad-Eddine El Othmani, qui occupait le même poste sous le gouvernement Benkirane, aurait violé l’une des journalistes auditionnées dans le cadre de l’affaire de Taoufik Bouachrine, directeur de publication de Akhbar Al Yaoum, affirme Al Akhbar en citant, dans son édition du 6 mars, le site d’information Barlamane.com qui a révélé ce que la publication qualifie de «gros scandale moral».
Le site d’information indique, rapporte Al Akhbar, que la présumée victime du ministre PJD a déclaré aux enquêteurs de la BNPJ, après avoir fait sa déposition dans le cadre de l’affaire Bouachrine, que ce dernier n’avait pas été le seul à l’agresser et qu’un ministre de l’actuel gouvernement, qu'elle a nommé, l'avait aussi violée. Le quotidien souligne néanmoins que Barlamane.com n’a pu savoir si la présumée victime avait porté plainte contre son présumé agresseur.
Al Akhbar souligne, par ailleurs, que Saâd Sahli, avocat de Taoufik Bouachrine, a confirmé cette information, dimanche dernier, dans un post sur sa page Facebook, en qualifiant la journaliste de «dépravée». Son confrère, Abdessamad Idrissi, qui fait aussi partie du comité de défense de l’éditorialiste, a commenté le post en y apposant un like.
Al Akhbar ajoute que la journaliste avait tenté, à maintes reprises, de convaincre Bouachrine de publier un article au sujet de son viol. Mais il a toujours refusé.
La publication note enfin que la principale plaignante contre Bouachrine a publié un post sur sa page Facebook, affirmant qu’elle n’était pas la journaliste qui dit avoir été agressée sexuellement par un ministre et ajoutant qu’elle n’avait jamais été convoquée par la BNPJ après l’arrestation du fondateur d’Akhbar Al Yaoum.
