Nouveau rebondissement dans l’affaire des quarante tonnes de chira saisies début décembre à bord de trois camions-remorques à hauteur de l’aire de repos de Bir Jdid sur l’autoroute reliant Casablanca à El Jadida. Douze éléments de la Gendarmerie royale sont suspectés d’être impliqués dans cette affaire épineuse, rapporte Assabah dans son édition de ce week-end des19 et 20 décembre.
Les investigations menées à cet effet ont permis de faire la lumière sur le degré d’implication de ces gendarmes qui tenaient des barrages à différents points de contrôle sur le circuit emprunté par le réseau international de trafic de drogue, à savoir du Nord du pays jusqu’à Bir Jdid.
La nouvelle a quelque peu semé la panique chez le corps de la gendarmerie, craignant les sanctions qui pourraient en découler, souligne le journal arabophone.
Rappelons que le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ, relevant de la DGST) avait annoncé, dans un communiqué diffusé mercredi dernier par le ministère de l'Intérieur, avoir procédé à l’arrestation de deux membres du réseau de trafic de drogue en possession de la coquette somme de 1.2 million de dirhams.
La même source avait précisé avoir réussi à avoir des informations précieuses au lendemain de la saisie de la quantité record de chira menant ainsi à l’arrestation de deux autres individus impliqués dans un réseau international de trafic de drogue.
Toujours selon le BCIJ, ces informations ont permis l’arrestation de trois autres individus impliqués dans le trafic de devises surn le marché noir qui constituaient le moteur financier du réseau criminel et le trait d’union entre les barons de la drogue au Maroc et leurs partenaires à l’étranger.
Ainsi, pas moins de 34.5 millions de dirhams au ttal, en plus de 200.000 euros, ont été saisis, sans compter des chèques émis d’une valeur de 5.3 millions de dirhams.
