L’enquête sur Saad Lamjarred pourrait s’étaler sur une année complète, voire plus. C’est ce que révèle le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 28 et29 janvier, se basant sur des déclarations qu’auraient faites des sources proches du dossier.
Assabah explique que ce n’est que vers la fin de la première semaine du mois de février que le chanteur marocain sera fixé sur son sort. Et l’on saura enfin si le juge d’instruction décidera de le poursuivre en état d’arrestation ou de lui offrir la liberté provisoire. Sa présentation devant la Cour, s’il est poursuivi, ne pourra alors se faire qu’après un an, vu que l’enquête sur cette affaire semble être très compliquée.
Les mêmes sources expliquent à Assabah que les informations sur une prétendue renonciation de la victime ne sont que pure rumeur et que Laura Prioul, présumée victime de viol par le chanteur marocain, n’a à aucun moment retiré sa plainte. Elle n’a pas non plus exprimé sa volonté de le faire.
Par ailleurs, Assabah explique que l’avocat qui représente la victime française dans cette affaire, surnommé «le diablotin», est réputé pour maîtriser les rouages de la justice française et être un spécialiste dans ce genre d’affaires. Il risque donc de mettre les avocats de Lamjarred dans des situations délicates.
Sur un autre registre, il semblerait que la relation entre la famille du chanteur et son amie intime d’un côté, et son entourage d’un autre, particulièrement ceux qui l’accompagnaient à Paris, s’est fortement détériorée. Assabah explique en effet que la famille tient les amis de Lamjarred pour responsables de ce qui lui est arrivé.
