Affrontements entre douaniers et trafiquants près de Kénitra

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Revue de presseKiosque360. L'intervention de douaniers pour arrêter des trafiquants, sur la route entre Kénitra et Sidi Allal Elbahraoui, a failli tourner au drame quand ces derniers s'en sont pris aux douaniers à l'aide d'armes blanches, de pierres et de gaz lacrymogène.

Le 13/06/2015 à 06h21

Des affrontements ont eu lieu la semaine dernière entre des douaniers et des trafiquants, au niveau d'un barrage sur la route entre Kénitra et Sidi Allal Elbahraoui. Selon Assabah dans sa livraison de ce week-end (13-14 juin), une intervention des douaniers, la semaine dernière, pour arrêter deux voitures utilitaires chargées de cigarettes de contrebande, a failli tourner au drame quand les trafiquants munis de coutelas, de gaz lacrymogène et de pierres ont riposté.

Le quotidien explique que les douaniers avaient dressé un barrage au niveau du kilomètre 8 sur la route reliant Kénitra à Sidi Allal Elbahraoui pour arrêter deux véhicules chargés de cigarettes de contrebande suite à la réception de renseignements à propos de l'opération. Mais à la vue du barrage les trafiquants se sont armés de pierres et de leurs coutelas et se sont dirigés, dans un geste de défi vers les douaniers blessant certains d'entre eux. Une situation devant laquelle un douanier a été obligé de tirer des balles de sommation pour les contraindre à rebrousser chemin et protéger ainsi ses coéquipiers. Ne reculant devant rien, les trafiquants ont ôté la chaîne dentée du barrage et continué sur leur lancée.

Ayant anticipé la fuite des contrebandiers, les douaniers avaient dressé un autre barrage deux kilomètres plus loin mais les trafiquants qui roulaient à tombeau ouvert l'ont ignoré, faisant éclater les pneus des véhicules rapporte Assabah. Ils ne les changeront qu'une fois loin du barrage dans un spectacle qui rappelle les films d'action holywoodiens. Assabah souligne que les affrontements entre douanaiers et trafiquants de carburants, d'alccol et de cigarettes se sont multipliés ces derniers temps. Mais ce qui est étonnant c'est qu'ils continuent de courir même après leur identification et en dépit des plaintes dont ils font l'objet.

Par Fatima Moho
Le 13/06/2015 à 06h21