Des ressortissants étrangers résidant à Agadir et dans les communes avoisinantes continuent d’entraver l’action des autorités locales et des services communaux qui mènent depuis quelques jours une vaste campagne de ramassage des chiens errants.
Des sources soulignent que ces «militants» bloquent les camions des services de ramassage et empêchent les employés de parvenir aux espaces où se rassemblent ces animaux, rapporte Al Akhbar du week-end (26 et 27 octobre). Ces personnes ont également ouvert des refuges anarchiques pour ces chiens au cœur des quartiers d’habitation, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité de leurs voisins.
Plusieurs associations de la société civile de la commune d’Aourir ont vivement condamné les pressions exercées par ces individus sur les commissions locales chargées de la collecte des chiens. Lesdites associations les accusent d’avoir fait des chiens errants «un fonds de commerce qui leur permet de collecter illégalement des sommes d’argent importantes aux dépens de la santé et de la sécurité de la population d’Aourir». Ces pseudo défenseurs des droits des animaux, ajoutent les mêmes sources, poussent l’effronterie jusqu’à ouvrir des refuges sans autorisation dans des quartiers à forte densité.
Tout en étant sensibles au bien-être animal, ces associations ont appelé les autorités locales à être «plus ferme dans l’application de la loi», relaie Al Akhbar. Cette désobéissance a pris une telle ampleur que l’une des réfractaires, qui résidait illégalement depuis trois ans au Maroc, a été expulsée vers la France. La mise en cause avait ouvert un refuge anarchique dans la commune d’Aourir où elle abritait des dizaines de chiens et chats. Elle s’est même opposée aux employés communaux en montant dans le camion de ramassage pour libérer des dizaines de chiens.