Après la mise en échec d’une tentative de trafic international de drogue au niveau de la localité d’Amsakroud dans la région d’Agadir, les investigations menées par les enquêteurs ont révélé qu’il s’agit du trafic transfrontalier. Deux tonnes de chira ont été saisies et le suspect, qui a été intercepté en flagrant délit de transport de cette drogue, a été neutralisé sur les lieux.
D’après les sources du quotidien Assabah, qui rapporte cette information dans son édition du mardi 19 avril, le suspect a refusé d’obtempérer dans un premier temps et tenté de s’enfuir, mais il a été rapidement neutralisé par les éléments de la gendarmerie royale. Dès les premiers éléments de l’enquête, il s’est avéré que le mis en cause est un ancien gendarme, qui a servi pendant presque quatorze ans au sein de la gendarmerie royale, avant d’en être radié pour des raisons disciplinaires.
L’ancien gendarm a été déféré vendredi dernier devant le parquet compétent d’Agadir qui a décidé de prolonger de vingt-quatre heures la période de garde à vue. Et ce, précisent les sources du quotidien, pour permettre aux enquêteurs de la gendarmerie royale et aux éléments de la brigade nationale de la police judiciaire d’approfondir l’enquête et de découvrir les différentes ramifications de cette bande à l’échelle régionale et au niveau international. Le samedi, indiquent les mêmes sources, l’affaire a été confiée au juge d’instruction près la cour d’appel d’Agadir.
L’enquête, poursuit le quotidien, mettra à nu les connexions de cet ancien gendarme et ses complices dans ce trafic transfrontalier de la drogue. D’ailleurs, ses téléphones ont été saisis par les services sécuritaires et seront soumis à l’expertise judiciaire afin de retracer les communications en vue d’identifier les autres membres de ce réseau international de trafic de drogue.