Agadir: un petit garçon de 4 ans violé par un maçon

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Revue de presseKiosque360. Un maçon a été déféré devant la justice, à Agadir, pour le viol d’un petit garçon de 4 ans. L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Le 18/02/2016 à 00h35

Le procureur général près la Cour d’appel d’Agadir a ordonné la mise sous écrou, à la prison locale d’Aït Melloul, d’un maçon accusé d’attentat à la pudeur et du viol d’un garçonnet de 4 ans, rapporte Al Massae dans son édition de ce jeudi 18 février.

Selon une source associative citée par Al Massae, cette sordide affaire de pédophilie remonte à la première semaine du mois courant. Le petit garçon avait quitté, à 17 heures et comme à son habitude, le jardin d’enfants qu’il fréquente. Sur le chemin menant à la maison, sise dans le quartier Kasbat Taher, il a été abordé par un ouvrier du bâtiment qui travaillait dans un chantier mitoyen. Et la naïve petite proie a suivi son bourreau sans se douter de ses sombres desseins. Une fois seul avec sa victime, dans un appartement en chantier, le pédophile a abusé de l'enfant tout en le menaçant de le jeter dans un puits s’il en arrivait à rapporter à sa famille ce qu’il était en train de lui faire subir.

La mère a néanmoins remarqué un changement dans le comportement de son fils qui a fini par se confier à elle de manière spontanée, indique Al Massae. Après avoir appris l’amère vérité de la bouche de son enfant, elle a décidé de le faire ausculter par un médecin pour prouver qu’il avait été victime d’une agression sexuelle. Le viol a alors été confirmé et un certificat médico-légal attestant de l'agression a été délivré à la mère pour qu'elle puisse porter plainte contre le maçon pédophile.

Arrêté sur ordre du procureur, l’accusé a été confronté à sa petite victime, avant de s’effondrer et d’avouer son crime abject. Il a été placé en garde à vue et incarcéré, par la suite, à la prison d’Aït Melloul. L’enfant, toujours sous le choc de cette agression, suit des séances de psychothérapie auprès d'un spécialiste, avec le soutien d’une association locale de lutte contre la pédophilie.

Par Zineb El Ouilani
Le 18/02/2016 à 00h35