Les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture veillent au bon déroulement de la fête du sacrifice, rappelle le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 20 juillet. Une chose est sûre: tous les quartiers résidentiels ou zones enregistrant de nouveaux foyers épidémiques seront fermés et les mesures de contrôle y seront renforcées. Ainsi, des autorisations seront délivrées par les autorités locales aux bouchers professionnels et aux saisonniers procédant au rituel du sacrifice, soulignait vendredi un communiqué de l’Intérieur. Ces personnes seront auparavant soumises à des tests au covid-19, en coordination avec les autorités sanitaires compétentes. Elles seront également dotées des outils et produits susceptibles de garantir le respect des mesures préventives en vigueur, comme les masques de protection, les produits antiseptiques et désinfectants. L’ensemble des citoyens est appelé à veiller, lors du sacrifice, à ne traiter qu’avec les personnes munies des autorisations délivrées par les autorités locales, et ce pour éviter le risque d’infection. Pour rappel, le nombre de têtes de bétail devrait atteindre les 8 millions à la veille de Aid Al-Adha, assure le directeur du contrôle des produits alimentaires à l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), Abdelghani Azzi. Les têtes de bétail seront donc disponibles en nombre et qualité. Une raison de plus pour éviter les grands rassemblements dans les souks et autres marchés pour se ravitailler. En cas de risque de pandémie, le message du département de l’Agriculture est très clair. «Il y a un risque de fermeture des marchés qui ne respectent pas les instructions sanitaires», a ainsi déclaré le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch. Pour l’ONSSA, «l'état de santé du cheptel national est bon et est suivi de près, au niveau de l’ensemble du territoire national, par les services vétérinaires». Aux citoyens de faire le reste.
Par Khalil Ibrahimi
Le 19/07/2020 à 21h46