Comme à l'accoutumée, la fête de l'Aïd el-Adha occasionne d'importants déplacements entre les villes. Ce qui engendre des mouvements de voyageurs au niveau des gares routières du pays, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du week-end des 17 et 18 juillet.
Cette forte affluence se traduit par une demande qui dépasse l'offre, notamment en cette période de crise pandémique. En effet, certaines destinations ne sont pas suffisamment desservies, font remarquer les sources du quotidien. Et de préciser que des familles désirant rejoindre des localités du Rif et du sud du pays rencontrent des difficultés pour trouver des billets.
Les autocars se font rares et l'anarchie qui sévit au niveau de certaines grandes gares routières à Casablanca, Rabat et Tanger a été mise à profit par les spéculateurs qui interviennent dans le circuit. Du coup, les prix ont connu une augmentation brutale, provoquant la colère des voyageurs qui protestent. Ils appellent les autorités compétentes à intervenir d'urgence afin de lutter contre la spéculation qui a pris des proportions alarmantes.
S'ajoutent à ce tableau le non-respect des mesures de prévention sanitaire, constaté à bord des autocars, indiquent les sources du quotidien. Les voyageurs ne mettent leur masque que lorsque l'autocar arrive à hauteur d'un barrage de contrôleurs, ajoutent les mêmes sources. Autant dire que les déplacements dans ces conditions présentent de sérieux risques pour les voyageurs, leurs familles et leurs proches.
