Aïd El-Fitr: les Habous en effervescence à Casablanca

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Revue de presseÀ l’approche de l’Aïd El-Fitr, le quartier des Habous à Casablanca bouillonne d’activité et attire de nombreux Casablancais venus acquérir les vêtements traditionnels qu’ils porteront pour célébrer la fête, comme le veut la coutume. Cet article est issu d’une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 28/03/2025 à 22h32

Niché au cœur de Casablanca, le quartier des Habous s’impose comme l’un des pôles commerciaux les plus emblématiques du Maroc. Ses ruelles animées abritent une multitude d’échoppes spécialisées dans les produits traditionnels, où se mêlent l’authenticité de l’artisanat local et l’effervescence des échanges. À cette activité permanente s’ajoutent les marchands occasionnels, qui investissent les espaces publics à l’approche des fêtes religieuses, proposant habits traditionnels et objets rituels particulièrement recherchés pour les célébrations.

Au cœur de Casablanca, le quartier des Habous est un pôle commercial marocain emblématique. Ses rues vivantes regorgent de boutiques de produits traditionnels, alliant artisanat local authentique et dynamisme commercial. En période de fêtes religieuses, des marchands temporaires s’installent dans les espaces publics, offrant des vêtements traditionnels et des objets rituels très prisés pour les célébrations, intensifiant l’activité habituelle.

Les dix derniers jours du Ramadan marquent un pic d’affluence dans ce quartier historique, rapporte Assabah dans son édition du week-end (29 et 30 mars). La perspective de l’Aïd El-Fitr, qui clôture le mois sacré, incite les Marocains à se parer de tenues traditionnelles pour honorer la prière de l’Aïd, les visites familiales et les échanges de voisinage.

Dans les allées des Habous, les boutiques font le plein, tandis que des attroupements se forment autour des vendeurs ambulants qui proposent, entre autres, les fameuses babouches fassies, très prisées pour leur élégance et leur qualité. Même en dehors des fêtes religieuses, les commerçants des Habous comptent sur le tourisme pour maintenir leur activité tout au long de l’année, rapporte Assabah.

Certaines boutiques, spécialisées dans des pièces uniques comme les djellabas ou les babouches pour femmes, voisinent avec des ateliers exposant de véritables chefs-d’œuvre de poterie et d’objets en cuivre finement travaillés. Les touristes étrangers, séduits par ces trésors artisanaux, flânent dans les ruelles où brillent les couleurs vives et les motifs audacieux créés par les maîtres potiers et les artisans du cuivre.

Par Hassan Benadad
Le 28/03/2025 à 22h32

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