Les citoyens de Aïn Sebaâ vivent un véritable calvaire. La conception que le caïd (agent d'autorité) a de son travail dans leur circonscription est loin d'être professionnelle. Et c'est le moins que l'on puisse dire.Selon plusieurs témoignages rapportés par le quotidien Al Ahdath El Maghribia dans son édition de ce week-end des 9et 10 janvier, les dizaines de citoyens qui se rendent chaque jour à l’arrondissement Achabab, situé à proximité de la Cour pénale de Aïn Sebaâ, en vue de se procurer des documents administratifs, sont régulièrement laissés en rade par le caïd local. Cet agent d’autorité ne vient jamais à l’heure. Enfin, quand il vient! Car il lui arrive souvent de ne pas mettre les pieds dans l’arrondissent qu’il dirige. D'ailleurs, il consacre les quelques instants qu’il y passe à ses seuls proches et amis.
Al Ahdath El Maghribia a suivi l’emploi du temps de ce caïd durant les heures ouvrables de jeudi et vendredi derniers. Si, pour le vendredi, il a profité de la grande prière du jour pour ne se présenter qu’à une heure très tardive, il n'a ensuite reçu, dans son bureau, que ses amis, triés dans la longue file d’attente. Les autres citoyens ont été priés de revenir le lundi suivant. Le même scénario avait eu lieu le jour précédent, selon Al Ahdath Al Maghribia, puisque le caïd est arrivé à 11h à son bureau. Et, comme d’habitude, le moqaddem lui a trié quelques personnes sur le volet, sans considération aucune pour l'ordre d’arrivée des citoyens ou l’urgence de leurs requêtes. A l’heure du repas, le boss est ressorti pour ne plus revenir. Manifestement, il apprécie les longues siestes.!
