Dans une longue chronique consacrée à la visite du roi Mohammed VI à Al Hoceima, Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 30 juillet estime que plus rien n’y sera désormais comme avant. Après les évènements que cette région a charriés ces derniers mois, l’optimisme est revenu à travers le signal fort et la forte symbolique de la visite sur place du souverain, en ces moments de festivités marquant le 19e anniversaire de la fête du trône.
En effet, toutes les composantes de la ville d’Al Hoceima voient en la présence physique du roi Mohammed VI un indicateur que «les familles éplorées par les condamnations récentes de leurs fils à des peines plus ou moins lourdes» verront bientôt leurs plaies pansées et la tension qui sévissait dans la région dissipée.
Tous ont la ferme conviction qu’il n’est d’autre issue que la pérennisation des valeurs et principes de confiance, d’engagement et de respect mutuel qui ont toujours constitué le socle de la relation unissant l’institution monarchique aux populations du nord du Maroc en particulier. Ils rappellent ainsi la dynamique enclenchée dans toute la région du Rif depuis l’accession du roi Mohammed VI au trône, lors de sa visite historique sur place en 1999. Cette dynamique s’est matérialisée par les importants investissements injectés dans cette zone à très fort potentiel touristique, et qui est appelée à devenir un important pôle de développement pourvoyeur de nombreux emplois et de valeur ajoutée.
Le séisme meurtrier qui a frappé Al Hoceima en 2004 n’a fait que renforcer cette conviction de la nécessité de développer davantage la région du Rif, comme l’a annoncé le souverain dans un discours prononcé sur place en 2004, et qui a donné ses instructions au gouvernement pour la mise à exécution d’un plan d’urgence sur le court terme (infrastructures de base), et d’un plan de développement intégré pour toute la région (à travers des projets structurels et structurants).
C’est cette dynamique qui est toujours d’actualité et à laquelle le souverain vient, à travers sa dernière visite à Al Hoceima, d’insuffler un nouvel élan de développement, mais aussi de confiance, de réconciliation et pardon mutuels, conclut Al Ahdath.
