La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a qualifié d'"allégations non-fondées" les informations faisant état d’une rencontre entre une détenue à la prison locale Ain Sebaa 2, dans le cadre des événements d’Al-Hoceima, Salima Zyani, avec d’autres détenus poursuivis dans le cadre de la même affaire.
Dans un communiqué publié suite à ces informations, relayées sur des sites internet et des réseaux sociaux, la DGAPR a affirmé que la détenue Salima Zyani n’a bénéficié d’aucune visite le jour d’Aïd Al-Fitr, que ce soit de la part de sa famille ou de ses avocats, à l’instar des autres détenues.
Les messages qu’aurait, selon ces articles, adressés par la détenue aux autres mis en cause dans le cadre des événements d’Al-Hoceima sont "le fruit de l’imagination des personnes de mauvaise foi qui font propager de telles allégations, surtout que cette prétendue rencontre n’a même pas eu lieu", souligne la même source.
La DGAPR rappelle qu’elle a déjà mis en garde contre certaines parties qui tentent "d’instrumentaliser la souffrance de certains détenus pour réaliser des acquis n’ayant aucun lien avec les intérêts de ces derniers".