“La meilleure défense, c’est l’attaque”. Cette vieille citation s’applique parfaitement sur l’affaire de l’humoriste, Amine Radi, qui a posté une vidéo dans le but de mettre l’agent de police sur la sellette et de se faire passer pour une victime d’agression, de mal-traitement, d’injures, de calomnies.
Alors que l’homme a été surpris, par l’agent de police de la préfecture de Sidi Bernoussi, près du pont de Tit Mellil à Casablanca, en flagrant délit de violation du code de la route, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 21 mai.
Et de préciser que l’humoriste roulait en sens inverse, (interdit), sans ceinture de sécurité et sans permis de conduire. Incroyable, mais vrai. Un individu, qui ose agir de la sorte sans aucun respect du code de la route, montre sans ambages qu’il viole les lois en vigueur.
D’ailleurs, dès que la vidéo partagée par l’humoriste a été visionnée sur les réseaux sociaux, un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait savoir que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a diligenté une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent.
La DGSN a souligné, par le même biais, avoir réagi rapidement et avec sérieux au contenu de cette vidéo, dans “laquelle la victime prétend qu’un policier au district de Sidi Bernoussi l’a insulté et l’agressé physiquement lors de son arrestation près du pont de Tit Mellil à Casablanca”. Et de préciser que la vidéo en question a également montré des accrochages entre les deux parties après que la victime a tenté de filmer le visage du policier.
En plus de l’enquête judiciaire menée sous la supervision des autorités judiciaires compétentes, la DGSN a indiqué que l’inspection générale de la sûreté nationale a lancé une enquête administrative parallèle pour déterminer les dépassements professionnels attribués au policier. Elle devra déterminer les responsabilités et décider des mesures disciplinaires à la lumière des résultats des investigations.
C’est ainsi que les enquêteurs ont recouru à la vidéo fixe sur les lieux qui a montré tous les détails de l’affaire. Il en ressort, ajoutent les sources du quotidien, que l’agent de police n’avait à aucun moment tenté de frapper l’humoriste, mais uniquement cherchait à lui retirer le téléphone qu’il utilisait pour filmer.
Cette vérité a rapidement pris le dessus mettant l’humoriste dans de mauvais draps. D’ailleurs, il devait être poursuivi pour atteinte à un agent d’autorité pendant l’exercice de ses fonctions, publication d’allégations mensongères portant préjudice à une institution, non respect du code de la route, à moins d’autres charges qui pourraient être retenues contre lui.
Il a tenté de manipuler via cette technique de vidéo en direct sur les réseaux sociaux, en se faisant passer pour une victime, mais il a oublié que le retour en choc de sa manœuvre serait fort.