A l’approche du mois de Ramadan, les étals des marchés se remplissent de dattes originaires du Maroc, mais aussi de plusieurs pays voisins comme la Tunisie et l’Algérie. Pourtant, la vigilance est plus que jamais de mise quant au choix de ce produit très prisé pendant le mois sacré. Surtout, il faut éviter les dattes qui peuvent présenter un danger pour la santé, comme c'est le cas des dattes algériennes.
Dans son édition du mercredi 23 mars, Assabah rapporte que plusieurs sources appellent au boycott des dattes algériennes. Non pas pour des raisons politiques, mais surtout parce que ces dattes présentent un grave danger pour la santé. En effet, selon les mêmes sources, elles seraient tout simplement cancérigènes, et se retrouvent aujourd’hui sur les étals marocains grâce à plusieurs stratagèmes qui permettent de contourner les contrôles, dont la falsification des emballages pour ne pas mentionner l’origine des produits.
Les sources du quotidien expliquent que les dattes algériennes présentent des risques pour la santé en raison des zones où elles sont cultivées. Plusieurs de ces dernières sont connues pour avoir abrité à partir des années 60 des essais nucléaires opérés par la France. Cela y a causé une pollution radioactive qui se transmet aujourd’hui encore aux plantations, et donc aux dattes.
Par ailleurs, ajoute le journal, les autorités sanitaires avaient déjà procédé à la saisie de plusieurs tonnes de dattes algériennes dans un entrepôt près de Casablanca, avant de découvrir qu’elle contenait un produit conservateur non autorisé.
Il faut dire que ce n’est pas seulement au Maroc que la qualité de ces produits d’origine algérienne est remise en cause. Récemment, en Angleterre, les dattes de ce pays ont été interdites par une grande chaîne de distribution, après avoir été soupçonnées de causer des formes d’hépatite aux consommateurs.
Face à cette situation, les sources d’Assabah appellent aujourd’hui au boycott de ce produit en preovenance de l'Algérie, et à privilégier la consommation de dattes marocaines connues pour leur qualité. Des appels sont également lancés pour une meilleure structuration des circuits de distribution pour permettre de mieux valoriser le produit local, et d'en faire un atout pour l’économie nationale à l’export.