Arrestation d'un faux colonel à Fès

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Revue de presseKiosque360. C'est devant le tribunal de première instance de Fès qu'a débuté le procès d'un ancien soldat, accusé d'avoir escroqué plusieurs personnes, en se faisant passer pour un haut gradé des forces auxiliaires.

Le 03/09/2014 à 06h58

Le tribunal de première instance de Fès a reporté au 15 septembre le procès d'un ancien soldat de l'infanterie accusé d'usurpation de fonction, escroquerie, faux et usage de faux, rapporte Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mercredi 3 septembre. Le quotidien affirme que ce report a été décidé par la cour afin de convoquer ses nombreuses victimes, en majorité des femmes. L'ancien soldat, qui ne fait plus partie du corps de l'armée depuis des années, aimait à se faire passer pour un colonel des forces auxiliaires ou pour un commissaire de police. D'ailleurs, ajoute le journal, l'escroc a été arrêté dans l'un des cafés chics de la ville de Fès, alors qu'il arborait la tenue officielle des forces auxiliaires.

A en croire toujours Akhbar Al Yaoum, l'accusé a reconnu s'être fait passer, auprès de ses victimes et au au gré de ses envies, tantôt pour un haut responsable de la police, tantôt pour un officier supérieur des forces auxiliaires. Après avoir quitté l'armée, le tartuffe s'est retrouvé au chômage avant de se découvrir des talents de comédien capable d'enfiler l'uniforme de colonel et le costume de commissaire sans grande difficulté. Le but étant d'arnaquer des jeunes filles qui désirent se marier et de jeunes gens voulant intégrer les rangs de la police, la gendarmerie royale et les forces auxiliaires. Mais la plus grosse surprise de ce procès a été l'arrivée d'une jeune femme, âgée de 25 ans, qui accuse le mis en cause de l'avoir arnaquée en l'épousant avec un acte de mariage falsifié et contracté sur la base de l'autorisation de mariage que lui aurait remise son Etat-major. L'imposteur a vécu avec elle pendant 6 ans, en vertu du faux document, avant qu'elle ne découvre ses gros mensonges. La cerise sur le gâteau, c'est qu'elle n'était pas la seule. Trois autres jeunes filles ont porté plainte contre le faux colonel pour le même motif.

Par Fatima Moho
Le 03/09/2014 à 06h58