Il s’appelle Salaheddine B. Il était en cavale depuis mai 2013 quand un avis de recherche a été émis à son encontre à l'échelle nationale pour attroupement armé, violence préméditée sur la force publique, actes de sabotage et destruction d'installations d'utilité publique, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Mais finalement, les éléments de la préfecture de police de Laâyoune ont pu l’arrêter, le 6 juin. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu avait passé un bon bout de temps à l’étranger avant de regagner, récemment, le pays en passant par le poste frontalier Gargarate. Le mis en cause, poursuivi pour son implication dans les actes de violence et de sabotage prémédité qui ont eu lieu dans la ville de Smara en mai 2013, avait utilisé un passeport algérien pour déjouer la vigilance de la police des frontières. Selon une source proche de l’enquête, le document de voyage n’est pas falsifié. «Il s’agit bel et bien d’un passeport algérien authentique que l’individu a pu se procurer grâce à l’intermédiation de l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) évoluant aux camps de Tindouf», nous précise notre source.
Par Ziad Alami
Le 08/06/2015 à 07h54