Les casablancais ne sont toujours pas à l'abri des maladies transmises par les animaux. Du moins à en juger par un rapport public, dont fait état Al Akhbar dans sa livraison de ce lundi 17 mars. On apprend que la Ville de Casablanca a déboursé 1,5 million de dirhams en 2013 pour vacciner 3.189 personnes atteintes de la rage. Selon toujours ce rapport, les habitants de Hay Hassani ont été les plus touchés par la rage transmise par les chiens, suivis de ceux de Ain Chock et de Roches Noires.
Beaucoup de pain sur la planche
A en croire toujours ce rapport, Casablanca continue d'enregistrer des cas de maladies contagieuses. Al Akhbar fait état de 5.000 cas de tuberculose chaque année. Une maladie qui se propage surtout dans les bidonvilles et les quartiers où il existe une forcte concentration des cafés à "chicha" pour ne citer que ceux de Moulay Rachid et El Fida. Toujours sur la base de ce rapport, Al Akhbar avance que la Commune urbaine de Casablanca a débloqué un budget de 2 millions de dirhams à l’achat d’insecticides, dont la majeure partie a été servi dans les zones de Sidi Moumen, Mers Sultan, Hay Hassani et Aïn Chock. Une enveloppe de 3 millions de dirhams a été engagée pour se procurer de la mort aux rats.
Beaucoup de travail reste donc à accomplir pour faire de Casablanca une ville digne de son statut de capitale économique. Car force est de constater que certains quartiers restent à l'abondon, que des monuments classés appartenant au patrimoine matériel du royaume s'effritent dans l'indifférence des pouvoirs publics quand ils ne s'effondrent pas, et que les conditions sanitaires, loin de faire la fierté de la ville, sont pour le moins inquiétantes.