Au moment où l’on croyait que l’affaire était close avec l’arrestation d’un suspect, le lendemain de l’assassinat de Abdellatif Merdas, les derniers rebondissements remettent les compteurs à zéro et renvoient l’enquête à la case départ.
Assabah dans son édition de ce week-end des 11-12 mars évoque la piste du tueur à gages. Le journal souligne le caractère professionnel de l’assassinat pour étayer cette hypothèse: une bonne connaissance de l’agenda du député assassiné, le lieu où il a été commis de sang-froid, mais la manière aussi.
Assabah émet une autre hypothèse dans le même sens: l’arme du crime, visiblement un fusil de chasse, aurait subi des modifications pour ne laisser aucune chance de survie à la victime.
Et si Assabah, au moment de sa mise sous presse ignorait encore le sort réservé au seul prévenu dans cette affaire, sachez que M.K, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été relaxé en fin d’après-midi de vendredi. Ce qui fait que les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire doivent reprendre leur enquête à zéro.
Cette enquête verra aussi la participation de la Gendarmerie royale. En effet, Assabah rappelle que les gendarmes ont été impliqués dès le début par leur présence sur la scène du crime et les analyses effectuées sur les deux fusils saisis chez M.K à Ben Ahmed.
Par la suite, les hommes au képi vont recourir au fichier national des porteurs d’armes pour essayer de remonter la piste du ou des assassins.
Ce fichier a été constitué en mars 2016 et est mis à la disposition et de la DGSN et de la gendarmerie.
Rappelons que Abdellatif Merdas a été abattu par balles, le 7 mars vers 22 heures, au moment où il rentrait chez lui dans sa villa du quartier Californie.