La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a décidé, lundi dernier, de reporter au 20 novembre le traitement de l’affaire du meurtre de l'ancien parlementaire de l’Union constitutionnelle et membre du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Merdas, abattu par balles devant son domicile sis dans le quartier de Californie, à Casablanca, en mars dernier.
Selon Al Massae, qui relaye l’information dans son édition de ce mercredi 1er novembre, la défense des accusés a requis l’appel à la barre des deux veilleurs de nuit présents à proximité de la scène du crime, dans l'espoir qu'ils disposeraient de données sur le mode opératoire des tueurs. Le troisième témoin à comparaitre, dont le tribunal compte sur l'éloquence, est l’activiste Mourad Gartoumi, actuellement en détention à la prison d'Oukacha. Cet acteur associatif, proche du Mouvement du 20 février, avait prétendu, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, connaître les assassins du député UC et disposer de preuves accablantes.
Pour sa part, l’un des avocats de la défense, Me. Idrissi Hassani Abdelhadi, a déclaré à Al Massae que la défense avait demandé à la Cour d’ajourner le procès afin d’étudier les documents de ces quelque 200 dossiers et préparer les plaidoiries.
Al Massae souligne, par ailleurs, que la fille du défunt élu, présente à cette audience, a dû quitter la salle suite à une crise de larmes. Elle n'a en effet pas supporté de voir sa mère dans le box des accusés, avec les autres suspects.