Au cœur de Casablanca, un marché aux fleurs privé d’eau et de réseau d’assainissement

Les commerçants du marché des fleurs «les Hôpitaux» sont confrontés à de gros problèmes dont notamment l’absence de raccordement à l’eau potable et au réseau d’assainissement.

Revue de presseLes commerçants du marché des fleurs «les Hôpitaux», qui viennent à peine de s’installer dans leurs nouveaux locaux, sont confrontés à de gros problèmes dont l’absence de raccordement à l’eau potable et au réseau d’assainissement. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 07/03/2023 à 21h13


Les fleuristes du marché «les Hôpitaux» qui sont confrontés à plusieurs problèmes sont en colère et ils l’ont fait savoir au wali de la région de Casablanca, au gouverneur de la préfecture d’Anfa et au président de l’arrondissement du Maarif.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition de mercredi 8 mars, que ces commerçants demandent à connaitre l’identité des propriétaires des magasins commerciaux qui ont été adjoints après le réaménagement du marché. Dans leur plainte les fleuristes demandent des explications sur le rajout de 10 autres magasins, fermés et non encore exploités, en évoquant la faible affluence pour le marché des fleurs depuis la levée des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.

Ils ont également demandé une audience à la maire de Casablanca afin de les aider à trouver des solutions à leurs multiples problèmes. Mais leurs correspondances n’ont pas trouvé d’écho auprès du conseil de la ville.

Comble d’ironie, les fleuristes ont dû faire appel à un porteur d’eau pour arroser leurs fleurs car depuis le réaménagement du marché, il y a un an, leurs magasins n’ont pas été raccordés à l’eau potable et au réseau d’assainissement. Ils se plaignent, en outre, d’un parking «sauvage» où stationnent des voitures qui entravent leur commerce en l’absence de toute intervention des autorités.

Le quotidien Al Akhbar souligne que les fleuristes ont adressé une lettre au président de l’arrondissement lui demandant d’installer des signalisations interdisant aux voitures de stationner devant leurs magasins.

Leur calvaire ne s’arrête pas là puisque quelques mois après le réaménagement du marché, ils ont été confrontés à des fuites d’eau de toiture et des fissures dans les murs suites aux précipitations. Sans oublier que l’installation des tuiles sur les toits a entravé l’évacuation des eaux pluviales qui ont stagné risquant ainsi  de dégrader les constructions.

L’un des commerçants du marché des fleurs, Abdelhak Taouil, a soulevé un autre problème en révélant que face, à la crise la plupart des fleuristes ne se sont pas acquittés de leurs loyers au moment où le conseil de la ville s’apprête à en augmenter la redevance.

Par Hassan Benadad
Le 07/03/2023 à 21h13