«C’est un projet royal exécuté dans ses diverses phases par le gouvernement et son inauguration est attendue fin octobre. Son débit sera élevé (cette semaine, ndlr) à 6 mètres cubes par seconde», a affirmé Mustapha Baitas, reprenant ainsi les propos tenus mardi dernier par le chef de gouvernement Aziz Akhannouch lorsqu’il s’est rendu sur les lieux de l’ouvrage.
A son inauguration, fin octobre, l’autoroute de l’eau devra acheminer le précieux liquide avec un débit de 15 mètres cubes par seconde, soit un total de 400 millions de mètres cube par an. Avant la réalisation de cet ouvrage, les eaux de l’oued Sebou se déversaient en grande partie dans l’océan Atlantique via l’embouchure de Kénitra, à 40 kilomètres au nord de Rabat.
Une fois achevée, l’autoroute de l’eau transportera quotidiennement, dans une première phase, un million de mètres cubes au barrage du Bouregreg à Rabat. Cette eau ira d’abord à l’approvisionnement des habitants de Rabat avant d’aller réduire le déficit hydraulique du barrage Al Massira de Casablanca, a répété Mustapha Baitas.
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L’autoroute de l’eau entre l’oued Sebou et le barrage de Sidi Mohammed Ben Abdellah, longue de près de 70 kilomètres, a nécessité un investissement de 6 milliards de dirhams, un budget auquel ont participé des départements ministériels et des partenaires privés.
Le gros œuvre de cet ouvrage historique, unique en Afrique, a été totalement réalisé par des sociétés nationales de renommée internationale. Il s’agit, outre la Société nationale des nouvelles conduites d’eau (SNCE), de la Société maghrébine de génie civil (SOMAGEC), de la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) et de la Société de travaux agricoles marocains (STAM).